Lorsqu’un enfant dit qu’iel est trans, læ met-on directement sous bloqueurs de puberté ? L’accès aux démarches est-il automatique, notamment pour les mineur·e·s ?
Quelques chiffres (1):
- 1 service spécialisé accueille des mineur·e·s en France (Paris)
- 239 jeunes accompagné·e·s depuis l’ouverture en 2013
- 26 ont bénéficié de bloqueurs de puberté (en 10 ans !)
En réalité :
L’accès aux démarches est complexe
Les mineur·e·s sont accompagné·e·s et suivi·e·s pendant plusieurs mois/années
Les chirurgies à 17 ans concernent moins d’une dizaine de cas (torsoplastie uniquement) (1)
Ces démarches nécessitent l’accord de tous les détenteurs de l’autorité parentale
Sur l’approche transaffirmative :
L’approche transaffirmative ne signifie pas “pousser” ou “encourager” les jeunes à transitionner dès qu’iels affirment être trans(2).
Il s’agit en réalité :
D’écouter les besoins, doutes et questionnements ;
De ne pas exclure d’office la transitude ;
D’informer (sur la fluidité possible, la diversité des genres, des expressions de genre, des façons de transitionner et sur les tenants et aboutissants d’éventuelles démarches) pour une prise de décision éclairée ;
D’encourager l’exploration sans injonction.
En d’autres termes : d’ouvrir le champ des possibles, sans dogmatisme.
2 = Ashley, 2021 : https://www.florenceashley.com/uploads/1/2/4/4/124439164/ashley_corriger_nos_pratiques.pdf
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